Un hameau d’une dizaine de foyers, situé à l’extrémité ouest du village Ighil n’Tala, est isolé du reste du monde, depuis plus de sept ans. Les habitants de ce bourg sont confrontés à des problèmes épineux dans le domaine du développement. En effet, leurs habitations ne sont toujours pas ni alimentées en électricité ni branchées au réseau d’assainissement, ni à celui d’eau potable. Les routes aussi sont dans une constante dégradation. En effet, les habitants vivent dans des conditions pénibles et déplorables sans que les autorités ne daignent apporter des solutions justes aux multiples appels des villageois. Les sollicitations des citoyens pour améliorer leur cadre de vie on été vaines. « Notre situation n’a pas changé d’un iota. Ça fait sept ans que nous vivons dans ces maisons qui ne sont pas alimentées en eau ni en électricité. Nous avons frappé à toutes les portes, et nous avons soulevé nos doléances aux différentes autorités concernées, mais en vain », fulmine un citoyen d’Ighil n’Tata. Cette situation agace le quotidien des habitants qui sont dans l’obligation de se procurer des citernes d’eau chaque 3 jour, surtout en période des grandes canicules. « Nous avons déjà sollicité le maire, à plusieurs reprises, pour trouver une solution urgente à nos problèmes, mais en vain », nous dit-on encore. Il est à signaler que le maire d’Amalou, M. Azzoug, a adressé plusieurs requêtes pour les autorités concernées, notamment l’APW et les services des mines, mais ses sollicitations sont restées lettres mortes. Ce bourg est privé également, de routes bitumées. « Il n’y a pas de routes qui mènent à cette bourgade. Nous traversons des sentiers pour accéder à nos maisons et les citoyens en souffrent le martyre pendant l’hiver », nous dira Amazigh, un habitant de la bourgade.
Keddouh Mohand Seghir