Dès son installation, l’actuelle assemblée avait promis de mettre un terme aux décharges sauvages. Les élus ont mis, au cours de la semaine passée, un plan pour la collecte au niveau des villages. « Notre commune est peut-être la seule où la collecte des ordures ménagères n’est pas assurée », nous dira d’emblée le maire. Et de nous exposer la manière avec laquelle il compte mettre un terme à cette situation: » Nous avons tracé un programme. Tout d’abord, nous allons dresser un plan de collecte. Puis, nous allons mettre à la disposition des villages des bacs à ordures ». Selon notre interlocuteur, sachant que la municipalité n’a pas de moyens pour assurer cette mission, une convention est signée avec une entreprise privée. À Ait Yahia Moussa-ville, la collecte se fait de manière quotidienne. L’équipe de la voierie veille à nettoyer les rues de ce centre urbain. Signalons, au passage, que les responsables locaux déploient des efforts considérables pour éradiquer la décharge improvisée face au nouveau siège de l’APC. « C’est une priorité pour nous », nous dira un autre interlocuteur. Certes, l’idée de mettre un terme à ces tas d’ordures déposés ici et là est à mettre à l’actif de l’assemblée, mais il faut que les habitants prennent conscience de ce phénomène qui prend de l’ampleur en ces endroits qui, par le passé étaient propres.
« C’est nouveau chez nous. Il y a de cela quelques années, on ne voyait jamais des décharges dans nos villages. Chacun avait un fumier dans son champ. D’ailleurs, on l’utilisait pour nos potagers. Aujourd’hui, ce réflexe est perdu », nous expliquera un habitant de Tafoughalt. Indubitablement, les APC sont en train de répondre aux appels de la secrétaire d’Etat à l’environnement dont la démarche est de lutter contre toute sorte de déchets jetés dans la nature.
Amar. Ouramdane.