93 ralentisseurs pièges sur la route de Béjaïa !

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Les ralentisseurs, installés aux abords des écoles, dans les quartiers, à l’entrée des agglomérations ou même sur les voies express, donnent l’impression que celui qui les a réalisés pense plutôt à piéger les automobilistes qu’à les forcer à réduire leur vitesse puisqu’ils ne sont pas signalés par des panneaux ni peints de manière à ce qu’ils attirent l’attention des conducteurs. Farid, automobiliste, pense que ces dos d’ânes engendrent beaucoup plus de dégâts pour les véhicules, puisque ça arrache les carters des véhicules, qu’à assurer la sécurité des personnes. Les ralentisseurs sont faits pour la sécurité du citoyen piéton, automobiliste, enfant et même les animaux, mais l’absence de panneaux, signalant leur présence, a des retombées négatives notamment sur les automobilistes, dira un citoyen de Tazmalt. « Entre Béjaïa et Tazmalt, soit sur une distance de quelques 80 Kms, sur la RN 26, il y’a pas moins de 93 ralentisseurs. Dans les routes les plus encombrées, après chaque les 800 à 900 mètres, un dos d’âne nous fait face. Si les ralentisseurs contribuent à la sécurité des piétons, pourquoi alors ne pas renforcer cette sécurité en les signalant par des panneaux appropriés et/ou les peindre, pour qu’ils soient visibles notamment pendant la nuit. Ainsi l’automobiliste aura le temps pour rétrograder », ajoutera-t-il. En effet, à Béjaïa ville, sur le boulevard Krim Belkacem, les dos d’ânes dressés ne sont pas signalés, ce qui gêne les conducteurs surtout la nuit.                                

B. Mouhoub

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