La commune d’Akbou a dégagé lors de la session ordinaire tenue au cours du mois de mars dernier, pour l’approbation du BP2013, une enveloppe de 06 milliards de centimes pour entamer les travaux de réalisation d’un abattoir communal, projeté au niveau de Bouizène, à la lisière du marché de gros, a-t-on appris d’une source municipale.
Inscrit en 2009, ledit projet sera entièrement financé par le budget de la commune, d’après notre source. Il est à rappeler que la réalisation de ce projet a été approuvée par les services de la DUC (Direction d’Urbanisme et de Construction) le 22 février 2010. Pour justifier le retard enregistré pour la délivrance de ce permis, un responsable communal, que nous avons contacté évoque « les consignes émises par la DUC». Etant donné que la construction de ce genre d’infrastructure est soumise à des instructions et des conditions de réalisation qui sont, d’ailleurs, sujettes à des contraintes et multiples recommandations. « Respecter les règles générales d’aménagement et d’urbanisme, les limites juridiques et les servitudes, notamment, la protection de l’Oued Illoula, puisque ledit projet se situe à quelques encablures de cet Oued. Telles sont les instructions de la DUC que nous devons absolument prendre en considération », explique-t-il. Cet édifice sera bâti sur une surface globale de 1 642 m². Il comprendra trois aires pour les bovins et les ovins, une aire de repos, une pour la saignée et enfin une pour l’habillage. Il sera doté de 05 bureaux de 135 m²,; un hall de 24 m² et deux aires de débarquement et de chargement d’expédition d’une surface totale de 280 m². D’autres commodités nécessaires et des plus sophistiquées sont envisagées dans l’œuvre dont l’étude technique a été confiée, signalons-le, au BET de Ferkane Zahir. La réalisation de ce projet sera d’une grande utilité pour l’ensemble des éleveurs et bouchers de la région qui souffrent le martyre pour l’abattage de leur bête vu le manque de ce genre d’infrastructure. Mais aussi pour les nombreuses familles, habitant dans des immeubles, qui ne trouvent pas où abattre les moutons lors de l’Aïd El Kebir, surtout que 05 abattoirs sauvages ont été récemment fermés, dans les quatre coins de la région d’Akbou, faute de conditions d’hygiène.
M. Ch.

