Dans le cadre des consultations du ministère de l’Education nationale, pour l’évaluation de la réforme éducative, la Coordination nationale des lycées techniques et Technicum (CNLTT) plaide pour une meilleure prise en charge de cette spécialité. « On constate, en toute objectivité et sans exagération, qu’il n’existe plus d’enseignement technique en Algérie, et ce, après une existence historique datant des premières années de l’indépendance », lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par la CNLTT. En dénonçant la réforme de l’enseignement technique, « qui n’a été au bout du compte, qu’une opération insensée de démantèlement de l’enseignement technique », a noté la même source. En effet, cela a mené vers la fermeture des magasins et des ateliers des lycées techniques, qui ont été reconvertis en lycées d’enseignement général, ajoute le CNLTT. Le nombre de candidats au bac dans la filière technique mathématique est insignifiant. « En 2009, ils étaient 4 158 candidats sur un total de 262 451 », ont précisé les rédacteurs du communiqué. De ce fait, la CNLTT met en avant une série de revendications, notamment « la mise en place d’un plan de réhabilitation des lycées techniques et des Technicum, l’instauration d’un bac professionnel sous statut scolaire et l’intégration sans conditions des PTLT (les professeurs techniques des lycées techniques) en qualité de professeur de l’enseignement secondaire, ainsi que leur promotion automatique aux catégories nouvellement arrêtés ».
S. S.