Haïzer au rendez-vous

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Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme sportif, la fédération algérienne des sports mécaniques (FASM) a organisée avant-hier vendredi, la première épreuve du Championnat National des Rallyes, avec une spéciale Autos et motos à destination de Tikjda. La commune de Haïzer était au rendez-vous pour accueillir cet évènement sportif de haut niveau et cela avec une foule impressionnante venue assister au spectacle. Le P/APC, M Chabane Meziane et l’équipe du STP avaient pris les devants pour assurer l’entretien de la RN33. C’est aux alentours de 09h que les participants se sont rassemblés au niveau de la ville de Haïzer. Le coup de starter a été donné 45 minutes plus tard et le premier concurrent s’est élancé sur le bitume avec un intervalle d’une minute entre chaque concurrent. Le point de départ de cette étape d’Oued Slim jusqu’ à l’intersection de Tikjda et M’chedallah a nécessitée la fermeture de ce tronçon durant près d’une heure. De ce fait, un encombrement assez important a été engendré aux alentours. Pas moins de 40 véhicules ont ainsi pris le départ avant d’atteindre la ligne d’arrivée située au stade de Tikjda à 12H30. Parmi les clubs de Sports Mécaniques ayant participé à cette épreuve, le Club Riadhi El Harrach (CREH) représenté par le pilote Djidji Rabah qui n’a pas caché sa satisfaction d’avoir été supporté par les spectateurs de la commune : « Les sports Mécaniques existent en Algérie depuis l’indépendance, mais malheureusement les gens ne connaissent pas ce sport et aucun terrain  n’est réservé par les autorités pour les entraînements au niveau national… Sans  parler des manque de moyens et d’encadrement et de sponsoring parfois. A maintes reprises, nous avons été contraints d’assumer nous-mêmes les dépenses  », nous a déclaré un pilote. Ce dernier profitera d’ailleurs de l’occasion pour lancer un appel aux autorités pour qu’elles contribuent à démocratiser ce sport en dégageant des budgets et des assiettes foncières afin d’y réaliser des circuits : « on demande l’aide aux autorités concernées, car on ne peut plus continuer à organiser ce genre d’événements en comptant sur le bénévolat des gens », ajoutera le copilote de notre interlocuteur.

Toufik Sinacer

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