Les habitants de quelques cités du chef-lieu de la commune d’Aïn Bessam, à l’instar du quartier « Evolutif » et de la cité « Talbi », continuent à souffrir de l’état lamentable de leurs routes. Les habitants, qui se sont longuement plaints de la boue, de la poussière et des nids de poules causées par les travaux de réalisation de différents projets, dénoncent l’oubli que subissent leurs cités. Ils affirment que leur situation s’aggrave avec le passage ininterrompu des poids lourds durant la nuit. Le raccourci de deux kilomètres, par lequel des transporteurs transitent pour rejoindre la RN18 afin de fuir les points de contrôle de la gendarmerie sur la RN8, est devenu impraticable, au grand dam des automobilistes, qui se retrouvent coincés dans d’interminables embouteillages sur la RN18. « Nous pataugeons dans la boue, durant l’hiver, et dans la poussière durant l’été. La route de notre quartier était parfaite avant le lancement des travaux de la nouvelle conduite d’assainissement, mais depuis ce projet, elle s’est considérablement dégradée, au point où les automobilistes préfèrent faire demi-tour plutôt que de s’y aventurer», se désole un habitant de la cité Talbi, avant d’ajouter : « Les camions de grand tonnage transitent quotidiennement par cette route, alors que la loi l’interdit formellement, ce qui a amplifié davantage cette situation. de plus, ils nous causent des désagréments sonores nocturne ». En effet, la route est complètement défoncée et quasiment impraticable, la poussière se dégage au quotidien, les égouts sont obstrués par de grosses pierres, représentant un danger réel pour automobilistes et les piétons. De même que l’absence de l’éclairage public soulève quotidiennement le courroux chez les habitants et des usagers de cet axe. Si certains préfèrent contourner cette route, d’autres qui habitent les deux quartiers cités se disent obligés de l’emprunter et de subir les conséquences désagréables de sa dégradation. Les résidents de ces deux quartiers interpellent vivement les autorités locales pour intervenir en inscrivant un projet de réaménagement et de réhabilitation pour ces routes, pour que prenne fin leur calvaire.
Oussama K.