Le secteur de la solidarité est, une fois de plus, ébranlé par un mouvement de grève. Suite à l’appel national du syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap), les travailleurs de la direction de l’action sociale et de la solidarité de Tizi-Ouzou n’ont pas joint, depuis hier, leurs postes respectifs. Cette grève de trois jours (à partir d’hier) a atteint, en son premier jour, près de 70% du taux de participation, selon les représentants de l’union de wilaya du Snapap. La grève de trois jours, touchant tous les travailleurs du secteur de la solidarité de Tizi-Ouzou, a, ainsi, bloqué en majorité le fonctionnement, notamment au niveau de la direction de la DAS à Tizi-Ouzou où les travailleurs, affiliés au syndicat initiateur du mouvement, ont largement répondu à l’appel de grève qui a atteint les 60% de suivi. C’est ce qu’a d’ailleurs tenu à signaler le secrétaire générale de l’union de wilaya du Snapap, Hocine Atellah. Selon lui, le taux de participation à la grève a atteint sa globalité au niveau des autres établissement et écoles reliées au secteur. À titre illustratif, il cite l’école pour jeunes aveugles (EJA) et le centre médico-pédagogique (CMP) de Tizi-Ouzou où le taux du suivi de la grève a atteint les 100%. Par ailleurs, le suivi a atteint les 10% au niveau du centre pour personnes handicapées. La grève nationale, ayant commencé hier, suite à l’appel du Snapap, est une manière d’imposer à la tutelle la prise en charge des revendications inscrites dans la plate-forme initiée par le syndicat. Cette dernière met en avant neuf revendications, dont on cite, entre autres, la révision de la loi fondamentale et le système de compensation du secteur de la solidarité la révision de la loi fondamentale des corps communs, l’intégration de tous les contractuels, vacataires et travailleurs dans le cadre du pré emplois, la comptabilisation de la prime de rendement à partir de 2008 au lieu de 2012, et l’exigence d’une prime pour les corps communs et les corps techniques.
T. Ch.