Impressions des séminaristes

Partager

Hamid Bilek (archéologue, cadre au HCA)Je pense que c’est une bonne initiative.Le séminaire s’est bien déroulé. Il y a eu plusieurs personnes intéressantes et intéressées.Si on arrive à concrétiser les trois recommandations phares de ce colloque on aura obtenu d’excellents résultats. Aussi, il est très important d’introduire la littérature amazighe à l’école algérienne ainsi qu’inventorier dans un dictionnaire toute cette littérature. Ce serait un héritage important pour les générations à venir. Ça permettra d’exhumer et de sauver de l’oubli tout le trésor légué par nos ancêtres en sachant qu’avec chaque vieux qui meurt, c’est tout un pont de notre patrimoine qui disparaît avec.

Ali Bakhti (inspecteur de tamazight à Tizi Ouzou-Ouest)C’est un séminaire important car il parle du passage de l’oral à l’écrit. Nous aurions souhaité la présence de plus de communicants vu l’importance de ce thème. L’absence du public est déplorable. Nous, en tant qu’inspecteurs de tamazight sommes directement concernés par le thème de l’enseignement de tamazight.Ceci dit,le séminaire du HCA est une excellente initiative et le HCA a le mérite de l’avoir organisé.Hamid Oubagha (auteur de trois livres en tamazight)

L’initiative est louable. Elle est excellente d’autant plus qu’elle est liée à la promotion de la langue amazighe. Je regrette que le colloque soit écourté d’une demi-journée. Déjà deux jours sont insuffisants pour traiter d’un thème aussi complexe.Mais je ne porte pas un jugement sur les raisons qui ont amené les organisateurs à l’écourter. Je déplore aussi l’absence d’efforts de la part des intervenants à utiliser la langue amazighe dans leurs conférences. Il est toujours possible d’effectuer des efforts pour véhiculer les contenus directement en langue amazighe sans demander à chaque fois de visa à la langue française.

Ali Lounis (inspecteur de tamazight, Tizi Ouzou-est)Nous avons besoin de ce genre de séminaire mais quelques communications ont été en deçà de nos attentes. Ces rencontres, on en demande encore. La littérature amazighe est orale, ces rencontres nous ouvrent les yeux sur la différence qu’il y a entre un texte oral et un texte écrit. Le HCA fournit beaucoup d’efforts pour donner à notre langue une assise solide.

Propos recueillis par A. M.

Partager