Prévue initialement pour avant-hier et hier, la grève décidée par le bureau national du syndicat des travailleurs de la solidarité et de la famille, affilié à l’UGTA a été reportée. « Après maints entretiens pour discuter de la liste des revendications socioprofessionnelles des travailleurs de la solidarité et de la famille, le constat fut fait que la tutelle n’a pas fait le nécessaire pour prendre en charge ces revendications. Et en nous appuyant sur le PV, signé par le ministère et le syndicat, en date du 4 avril dernier, et que nous avons jugé négatif dans sa généralité nous avons pris la décision de tenir deux journées de grèves », ont-ils écrit. En effet, un communiqué signé par le secrétaire général du syndicat des travailleurs de la solidarité et de la famille, transmis hier à notre rédaction, précise que la grève aura lieu aujourd’hui et demain. Les rédacteurs dudit document expliquent que le renvoi de leur grève a été décidé après le deuil national décrété par Abdelaziz Bouteflika, président de la république suite au décès d’Ali Kafi. Cette décision a été prise à l’issue d’une réunion du bureau national qui s’est tenue en date du 9 avril dernier, au niveau de la centrale syndicale. Cette dernière se dit déterminée à ce que les revendications des travailleurs soient toutes prises en charge. Parmi les points revendiqués, les travailleurs réclament à la tutelle de revoir la loi fondamentale qui concerne les corps communs, ainsi que le système de compensation, en tenant compte des particularités du secteur. Ces travailleurs demandent également la révision de la subvention de 10 % au profit des corps communs, avec rétroactivité depuis 2008. L’accélération de la délivrance de la loi fondamentale et du système de compensation, modifiés et déposés au niveau de la fonction publique en date du 4 juillet 2012, ainsi que le versement d’une subvention scolaire et le traitement pédagogique de 15 % et la rétroactivité depuis 2008 tel que secteur de l’éducation nationale. Par ailleurs, les contestataires revendiquent l’annulation de l’article 87 bis et l’application des procédures de la prise en charge du dossier de la médecine du travail. Pour rappel, le conseil national du syndicat dudit secteur s’est réuni en date du 16 mars dernier pour réclamer au bureau national de prendre les mesures nécessaires et de répondre à leurs revendications.
Samira Bouabdellah