L’appareil de radiologie attend toujours sa mise en service

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Le soulagement suscité chez la population locale, par l’acquisition par la polyclinique locale d’un appareil de radiologie, a cédé la place à un sentiment de désappointement. En effet, voilà plusieurs années que l’équipement en question attend, vainement, qu’on veuille bien procéder à son installation et à sa mise en service. « Ça me fait beaucoup de peine quand je vois mes concitoyens obligés de se rendre à Ighil Ali ou à Akbou pour réaliser un cliché alors que la radio achetée à prix d’or par la polyclinique n’en finit pas de moisir dans son emballage, dépassant même son délai de garantie », se lamente M. Dahmani, le premier magistrat de la commune, déplorant, par ailleurs, que ses multiples requêtes, adressées à qui de droit, n’aient pas trouvé d’échos favorables. Contacté par nos soins, un responsable de l’établissement public de santé de proximité (EPSP) de Tazmalt, tout en reconnaissant le caractère préjudiciable de cette carence, souligne, néanmoins, que ce problème n’est pas propre à la commune d’Aït R’zine. « On ne peut pas ouvrir un service de radiologie si l’on ne dispose pas d’un opérateur qualifié pour le faire fonctionner », souligne-t-il. Outre le manque de radio, les citoyens d’Aït R’zine énumèrent une litanie d’autres lacunes, rendant aléatoire la prise en charge de leurs besoins de santé. « À quoi bon disposer d’une polyclinique qui n’a, ni ambulance, encore moins un point d’urgence », s’indigne un jeune commerçant de Guendouze. « Notre commune compte plus de 18 000 habitants. En dépit d’une telle densité démographique, nos parturientes doivent rallier la ville d’Akbou pour accoucher », fait remarquer un autre citoyen du village Bouchekfa.

N. M.

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