à l’exception de la maison de jeunes du chef-lieu, la municipalité n’a aucune autre structure sportive, culturelle ou sociale. Elle a pourtant bénéficié de deux projets, mais ces deux infrastructures sont en souffrance. « Leurs enveloppes ont été consommées, mais elles n’ont pas été achevées. Elles nécessitent des rallonges financières. Dès notre installation, nous avons fait l’état des lieux. Actuellement, nous attendons ces rallonges pour relancer les deux projets », nous a confié le maire. Pour notre interlocuteur, il est primordial de réaliser ces deux projets, les citoyens, notamment les enfants scolarisés ont le plus grand besoin d’une bibliothèque. Quant à la crèche, il y a déjà bien longtemps que les couples actifs en réclament une. Il faut souligner qu’actuellement, ces derniers sont contraints de confier leurs enfants aux crèches à Draâ El-Mizan ou encore Boghni. Quant à pouvoir trouver une nourrice, cela relève de l’impossible, d’autant plus que la pratique n’est pas encore bien ancrée dans les moeurs des habitants de cette localité conservatrice. Sur le plan sportif, un grand avancement a été enregistré dans les travaux de réalisation du stade communal. Pour la salle omnisports, elle est toujours occupée par un détachement militaire depuis des années dans le cadre de la lutte antiterroriste.
La jeunesse au chef-lieu est livrée à elle même bien que cette localité soit connue pour avoir enfanté des athlètes de haut niveau qui ont honoré à plusieurs reprises la région avec leur participation aux compétitions régionales et nationales. Toutefois, les élus de l’actuelle assemblée nous affirment que le volet relatif à la jeunesse est l’une de leurs priorités : « Nous avons épluché le dossier du stade communal, et dans des délais très raisonnables, nous avons relancé les travaux. Il ne nous reste que quelques retouches pour le livrer à nos jeunes qui n’ont d’ailleurs cessé de l’utiliser même lorsque son état était lamentable », nous a assuré un élu.
Amar Ouramdane