Le circuit d’auto-école squatté

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La daïra de Bir-Ghbalou, sise à une trentaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de Bouira, ne dispose toujours pas d’un circuit d’auto-école.

Au grand dam candidats de cette localité sont obligés de se déplacer vers les circuits des localités voisines, notamment vers Aïn Bessam et Sour El Ghozlane, pour leurs séances d’apprentissage, ainsi que pour leurs examens. En effet, l’ancien circuit de conduite, qui se trouve à la sortie Est de la localité en plus de sa dégradation avancée et son exiguïté est occupé régulièrement par des commerçants et leurs clients, depuis des années. Cela se passe, en fait au su et au vu de tout le monde. cette situation dure depuis plusieurs mois au grand dam des candidats et moniteurs qui ne savent plus à quel saint se vouer. L’unique solution, qui s’offre donc pour les gérants des auto-écoles de cette commune, est de faire le parcours d’une dizaine de kilomètres vers les circuits officiels d’Aïn Bessam et de Sour El Ghozlane où se déroulent régulièrement les examens de conduite. Mais, là aussi, on n’est pas sorti de l’impasse, car les candidats, qui doivent effectuer des séances qui durent normalement moins d’une heure, sont contraints parfois de passer une demi-journée voir plus pour joindre le circuit où ils doivent conduire, à cause de la longueur du trajet entre les deux localités, le manque de transport et les embouteillages qui se forment quotidiennement sur la RN18. « Une séance de conduite me prend souvent une journée complète », nous dira un condidat que nous avons interrogé avant d’ajouter : « On pourrait éviter tout ce casse-tête si notre localité disposait d’un circuit d’auto-école, à l’instar du reste des localités de la wilaya ».   D’ailleurs, nombreux sont les candidats qui loupent leurs séances d’apprentissages et d’examen, à cause du manque de transport, notamment ceux issus des communes d’El-Khabouzia et Raouraoua, au même titre que ceux venus des villages voisins. Les moniteurs locaux des auto-écoles interpellent, ainsi, les pouvoirs publics et les responsables des autorités concernées, pour agir rapidement afin de trouver une solution qui mettra un terme au calvaire qu’endurent les prétendants au permis de conduire.

 Oussama. K.

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