Des retards encore et toujours !

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Le secteur de la Jeunesse et des sports, à travers la wilaya de Bouira, est l’un de ceux qui connaissent un retard certain.

Ce constat avait été fait par le Ministre de tutelle, lors de sa visite dans la wilaya, au mois de janvier dernier. Pour veiller à ce que ces retards soient rattrapés, le premier magistrat de Bouira, M. Nacer Maaskri, a effectué hier, une visite d’inspection des projets du secteur, à travers trois communes : Lakhdaria, Kadiria, Aïn Bessam.  Lors de la première halte, au niveau de la commune de Lakhdaria, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya, le chef de l’exécutif de Bouira, en compagnie des différents directeurs, s’est penché sur le cas de la piscine municipale. Ce projet, faut-il le rappeler, a été inscrit en 2007, pour un montant initial de 118 millions de dinars. Mais les travaux ont pris un retard énorme, puisque le chantier est resté à l’arrêt pendant trois années. Ce retard était dû à l’opposition de certains citoyens qui ont rejeté le terrain choisi. Après que  toutes les oppositions ont été levées, les travaux avaient repris, avec un nouvel AP de 224 millions de dinars. Hier, le wali s’est enquis de l’état d’avancement des travaux, tout en insistant sur le respect, cette fois ci, des délais impartis, qui sont de douze mois, dont quatre déjà consommés. En ce qui concerne la structure, c’est une piscine semi olympique de 500 places, qui s’étend sur une superficie de près de 1 700m2. Une autre piscine a été inspectée à Kadiria. Ce projet et plus précisément le retard qu’il a accumulé depuis 2011 a provoqué l’ire du MJS, M .Tahmi, lors de sa visite au début de l’année. Depuis, la cadence des travaux a repris, puisque cette structure devrait, selon le chef de projet, ouvrir ses portes vers le mois de novembre prochain. Cette date de réception, n’a pas été du goût du wali qui a exigé que l’inauguration soit faite plus tôt : « Je la veux pour le mois d’août au plus tard! », a-t-il lancé au maître d’ouvrage. Pour rappel, cette piscine semi olympique de la même capacité d’accueil que celle de Lakhdaria, coûte près de 220 millions de dinars. Dans la foulée, la délégation officielle a examiné l’état d’avancement du nouveau stade communal (gazonné) de cette commune. Ce stade, dont les travaux ont été lancés au mois de janvier 2011, a connu également bon nombre de retards. L’enveloppe budgétaire allouée à l’édification de cette infrastructure sportive, avoisine selon le P/APC les 120 millions de dinars et devrait accueillir l’équipe de football locale, la saison prochaine. Par la suite, direction la commune d’Aïn Bessam, où les responsables du secteur de la Jeunesse et sports ont exposé les différents projets mis en place. Le premier d’entre eux est relatif à la piscine semi olympique, d’une capacité de 500 places. Les travaux de cette structure faut-il le rappeler, ont démarré en 2009 et ont connu des retards et des arrêts répétitifs. D’ailleurs, le MJS avait fortement critiqué ces retards, en déclarant lors de sa visite sur le chantier : « Encore et toujours des retards! Selon votre fiche technique, l’inscription de cette piscine date déjà de quatre ans, qu’est-ce que vous avez fait pendant tout ce temps ? ». Pour sa part, M. Maaskri n’y est pas allé de main morte, en interpellant le chef de chantier sur le respect des délais : « Cette piscine doit être livrée dans les délais prévus. Je ne supporterai plus aucun retard », a-t-il prévenu. À titre indicatif, cette piscine semi olympique coûtera près de 120 millions de dinars. Sa réception devrait se faire, selon le chargé de projet, au mois de juillet prochain. Pour ce qui est de l’autre projet, au menu de cette escale à Aïn Bessam, à savoir la salle de sport, cette dernière, dont l’état d’avancement est à 50%, est à l’arrêt depuis plus de trois mois, pour cause de non-paiement, a-t-on appris auprès de l’entrepreneur. A cela, le wali donnera des instructions fermes quant à la reprise des travaux et le paiement des arriérés à l’entrepreneur. Autre point inspecté celui du stade municipal Zerrouki Abdelkader. Pour rappel, ce dernier a été inscrit à la fin de l’année 2007 et a coûté une enveloppe de 88 millions de dinars et a été modernisé récemment, avec la pose d’une pelouse synthétique. Au cours de sa visite, le wali a préconisé le réaménagement des gradins et émis le vœu de l’installation d’un système d’éclairage. 

R. B. et  O. K.

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