Site icon La Dépêche de Kabylie

Le paramédicaux en grève !

Devant la non prise en charge de leurs doléances, les paramédicaux ont décidé d’entamer, à partir d’aujourd’hui, une grève illimitée. 

Ainsi, les établissements hospitaliers et les polycliniques seront, une nouvelle fois perturbés à compter d’aujourd’hui. Après les corps communs de la santé publique et l’intersyndicale de la santé publique, c’est au tour du corps paramédical de recourir à la grève. Cette action de contestation intervient suite à la grève de trois jours enclenchée par la corporation paramédicale, le 18 mars dernier. Une grève qui n’a vraisemblablement pas abouti à la satisfaction des revendications des contestataires.   Contacté hier, par téléphone, M. Lounes Ghachi, secrétaire général du syndicat algérien des paramédicaux (SAP), a expliqué le recours à ce mouvement de protestation par « l’immobilisme du ministère de la Santé dans le sens où aucune avancée palpable n’a été enregistrée en dehors d’un bref communiqué». A rappeler dans ce sens que le ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière, avait réagi, au deuxième jour du dernier débrayage des paramédicaux enclenché le 18 mars dernier, en rendant publique un communiqué dans lequel il avait rassuré ces derniers que le département prendra en charge leurs revendications. Le SG du SAP a appelé à la prise en charge des revendications contenues dans le statut, notamment celles liées à « la formation, les primes de permanence et de contagion et le régime indemnitaire ». M. Lounes Ghachi a insisté également, sur la «définition d’un barème de promotion propre à chaque grade » car, a-t-il dit, « il n’existe aucune différence entre un paramédical débutant et celui qui a exercé plus d’une dizaine d’années ». La plate-forme de revendications des paramédicaux s’articule autour de « l’application effective des acquis du statut particulier, à savoir le rattachement de la formation paramédicale à l’enseignement supérieur (formation LMD), le respect du cahier des charges du ministère de tutelle et le respect des amendements apportés au statut, notamment le volet progression de carrière ». Le SAP réclame aussi « l’application des bonifications des postes supérieurs, la revalorisation des gardes payantes, la réintégration des cadres syndicaux suspendus, un salaire digne et une meilleure considération ».      

L.O. Challal 

Quitter la version mobile