Les travaux de gabionnage et de confortement du CW147 au niveau du dit « Ighil Oumenchar », dans la commune de Souk El Tenine, dans la daïra de Maâtkas, s’éternisent, au grand dam des automobilistes. Pour rappel, après l’affaissement de terrain, suite aux intempéries de février 2012, la chaussée s’était sensiblement rétrécie, rendant ce chemin à sens unique en cet endroit et la circulation périlleuse. Les automobilistes, les transporteurs et les nombreux usagers de ce chemin de wilaya ont dû patienter plus de 10 mois pour voire, enfin, les travaux de réhabilitation lancés par la direction des travaux publics, au même titre que les travaux de construction du pont N49, du coté de Boghni, où l’ancien structure d’art s’était effondrée en causant la mort d’un homme. Depuis, le pont a été construit et la route rouverte à la circulation au grand bonheur des usagers de la route reliant Boghni à Tizi-Ouzou mais les travaux de gabionnage d’Ighil Oumenchar ne sont toujours pas achevés, plus de 4 mois après et plusieurs accidents se sont déjà produits en ce lieu. Il convient en urgence d’achever ces travaux et, surtout, de bitumer la chaussée pour permettre plus de fluidité de la circulation et éviter d’autres accidents. Surtout que c’est un axe droit et que les automobilistes qui ne connaissent pas l’existence du chantier arrivent à toute vitesse. Concernant le reste du réseau routier à Souk El Tenine, l’état des lieux n’est pas encourageant. Il n’y a qu’à prendre le chemin reliant le chef-lieu au village de Tighilt Mahmoud. Un véritable champ de bataille jalonné de cratères, de rigoles au milieu de la chaussée. Un tronçon d’à peine 3 kilomètres mais qui constitue un grand danger pour les usagers. Pourtant, on avait parlé d’un projet de revêtement, mais ça ne semble pas être une priorité pour les responsables concernés. A ce sujet, le maire dira : « J’ai saisi la direction des travaux publics à propos de l’affaissement d’Ighil Oumenchar et de la lenteur des travaux, ainsi qu’au sujet du revêtement de la route vers Tghilt Mahmoud. Pour le moment nous ne voyons rien venir ».
Hocine T.