Les élus locaux montrés du doigt !

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Les citoyens de la localité de Saïd Abid, distante d’une dizaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, exigent des pouvoirs publics, de prendre en charge les carences qui affectent leur bourgade, notamment en matière d’aménagement urbain et l’amélioration de leur cadre de vie. Cette localité située le long de la RN18, qui a connu, ces dernières années, un accroissement démographique important, demeure, selon certains villageois interrogés, engluée dans la précarité et le sous développement. En effet, l’état les trottoirs sont dans un état piteux, le réseau routier également. L’éclairage public, les espaces de détente à l’image des espaces verts et des aires de jeux font défaut au niveau de ce village. Certains habitants rencontrés ont fait état de leurs souffrances quotidiennes et n’ont pas hésité à pointer du doigt les élus locaux. «On nous a abandonnés ! On ne sait plus à quel saint se vouer, ni à quel élu s’adresser », ont-ils confié. Il est vrai que le village de Saïd Abid est loin d’être un modèle de développement, malgré le fait qu’il soit à quelques encablures du chef-lieu de Bouira. Les commodités les plus essentielles y sont absentes. En outre, les villageois réclament, également, la résorption du problème de la décharge publique, implantée à l’entrée ouest de la ville, où les ordures s’entassent au vu et au su de tout le monde. Au-delà de la défiguration des paysages urbains et autres considérations environnementale, cette décharge pose un réel problème de santé publique. Elle permet la prolifération de diverses inspectes porteurs de maladies infectieuses et de rats et le danger qui y émane s’amplifie davantage en été.

S. S.

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