Avrid N’ssaridj subjugue le public

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L’association culturelle « Ithri » de Tizi-Ouzou a présenté dans le cadre du cinquantenaire de l’indépendance, la générale de sa pièce théâtrale intitulée « Avrid N’ssaridj », lundi dernier, au niveau du théâtre régional Kateb Yacine de Tizi-Ouzou.

Cette œuvre théâtrale a été écrite par Ali Tamert. Quant à la traduction et la mise en scène, elles ont été faites par Boualem Makour. D’une durée de plus d’une heure, cette pièce en langue amazighe a été interprétée, sur des morceaux musicaux de Hakim Binidjar, par 17 comédiens. Les amoureux du quatrième art étaient, en effet, venus nombreux pour assister à cette représentation qui s’est déroulée en présence de plusieurs invités et responsables, notamment Hocine Haroun, le P/APW de Tizi-Ouzou. « Le texte de cette pièce théâtrale est un texte révolutionnaire qui a été écrit par Ali Tamert. Cette pièce est une mise en scène de la vie des citoyens algériens durant la guerre d’Algérie. Ce que je veux montrer à travers ce travail c’est le parcours de nos martyrs et moudjahiddines, ainsi que leurs stratégies et moyens utilisés dans leur lutte contre le colonialisme français. Je veux également démontrer ce lien de fraternité entre eux », expliquera Boualem Makour, metteur en scène de la pièce. Il ajoutera : « L’objectif de cette pièce est de montrer l’entente et la complicité qui régnaient entre les moudjahidines. Car, pour eux, ils étaient tous les mêmes, que ce soit les kabyles, les Chaouias et autres. L’Algérie les réunissait tous ». Selon le metteur en scène, cette pièce contient trois tableaux. Le premier se déroule entre les étudiants qui avaient rejoint le maquis. Le second se déroule dans la cour des dirigeants, notamment le capitaine et la centrale des renseignements et le dernier tableau c’est le jour de l’indépendance.

« Les étudiants étaient plus futés, contrairement aux Moujahids illettrés. Ils réalisaient des plans et des stratégies avant d’attaquer l’ennemi contrairement au Moudjahiddines qui sortaient et faisaient face aux balles sans crainte aucune. J’ai difficilement trouvé les comédiens », dira le metteur en scène qui a décroché le grand prix lors du festival Mohia qui s’est déroulé à Boumerdès et qui a également participé à de différents spectacles, notamment durant le mois de Ramadhan dernier. Et d’ajouter : «Je tiens à remercier El Hadi Ould Ali pour son soutien et ses encouragements».

Samira Bouabdellah

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