C’est sur un fond de musique et sous une flopée de youyous stridents qu’a démarré le meeting des femmes, organisé par le bureau d’Akbou du FLN, à la maison de jeunes Abderrahmane-Farès, en début d’après-midi du jeudi. D’emblée, le responsable de ce parti à Akbou, (re) attirera l’attention de l’assistance sur le fait que le FLN a désigné “une femme” tête de liste.Lui succédant autre responsable, dira “qu’un homme ne peut rien construire sans la femme”, ajoutant que “n’était justement cette femme, nous n’aurions pas remporté l’indépendance”. Encouragé par les youyous très poussés, l’orateur poursuivra longuement entre autres qu’il est temps que les femmes qui sont présentes dans les autres secteurs (éducation, santé, ) gérant même des entreprises, soient associées dans la gestion de leurs communes.“Partout où nous sommes allés pour nos meetings, les gens se sont montrés enchantés qu’une femme puisse être à la tête de la mairie. Ils ont même dit qu’avant tout, rien que pour cette considération, ils voteront FLN”, rapporte l’orateur promettant un grand changement à Akbou.Ainsi, promesse est faite solennellement pour la concrétisation de différents projets (routes à goudronner, développement social, culturel, économique, emplois à créer…) dont le grandiose : celui de faire atteindre à Akbou le statut de wilaya. Ce dernier point notamment sera repris par la candidate tête de liste : “Je me suis portée candidate, sous l’égide du FLN, afin d’élever le niveau de vie de mes concitoyens, d’améliorer le fonctionnement des différents secteurs et faire reconnaître à la femme ses droits, je serai, avec l’équipe, avec les démunis, avec tous les citoyens sans distinction”, disait le docteur Tensaouti.L’invitée de marque, la députée FLN de Béjaïa, Madame Samia Moualfi, parlera longuement. Elle dira entre autres : “Je ne dirais pas que le FLN ne s’était pas trompé peut-être mais contrairement à ce qui s’est dit, il a travaillé beaucoup. N’était-ce pas lui qui a construit l’université, l’aérodrome ? (à titre d’exemple). Depuis 89, y a-t-il quelque chose de réalisé ?, ironise-t-elle, sous-entendant un constat négatif des autres APC régnantes.Pour la députée, il faut remporter à 100% les partielles (communales et APW), les communales pour les “48 listes” du parti.Et cela peut se réaliser, disait-elle, par le biais de ces femmes dont elle attend “l’effet boule de neige”. “Le 24, ne restez pas à la maison. Allez voter et prenez vos maris et vos enfants ayant l’âge de voter. Votez FLN”, clamait-elle.Après la dernière intervention de la 2e femme candidate, Madame Djoher Benmouffok, la sage-femme très estimée et applaudie fortement, ce fut la projection du documentaire historique “Fadhma Nsumer, Fadhma Ibélaiden”.
Taos Yetttou