La rencontre organisée par le comité estudiantin (CISJ) a été marquée par la présence de la directrice de National Democratic Institute for international Affairs (NDI) en Algérie, Julie Page Den Ham.L’invitée d’honneur dira que l’organisation que préside Madeleine K. Albright (ex-secrétaire d’Etat à la Maison-Blanche), c’est-à-dire le NDI œuvre au renforcement et à l’épanouissement de la démocratie à travers le monde, via un plan d’action mondial.Son but toutefois précise la conférencière et de sensibiliser les femmes du monde à interroger les partis politiques “dès lors qu’ils sont un passage obligé pour accéder à des fonctions officielles”. Elle dira, également que le rapport dressé par le secrétaire général des Nations unies dénote une nette amélioration : “Des pays du tiers-monde qui jadis ne reconnaissent pas les droits de la femme assimilent actuellement les victimes sexuelles aux crimes”. Les 9 et 10 décembre 2003, le NDI a rassemblé à Washington un groupe de travail international composé de femmes dirigeantes de partis politiques venues de 27 pays. Ce rassemblement intitulé “Forum mondial 2003, – gagner avec les femmes, renforcer les partis politiques”, a tenté selon la directrice du NDI “d’ouvrir des voies que les femmes pourront emprunter pour contribuer à l’avenir du pays”.Selon les chiffres de Julie Page Den Ham, 15,2% uniquement de femmes qui ont accédé dans les différents parlements du monde en 2003 et 14 pays seulement, y compris les pays occidentaux ont franchi les 30%. Le taux le plus insignifiant est constaté dans les pays arabes où on a enregistré 6,2% durant la même année. Selon l’oratrice, des analyses récentes ont démontré que la corruption diminue là où les femmes sont nombreuses. Concernant l’Algérie, 35 femmes membres de douze partis politiques ont pris part à des réunions avec le NDI afin d’améliorer les conditions de la femme.A travers la réunion, des recommandations ont été adressées au plus hautes autorité du pays, dont notamment la participation dans la vie politique, la révision du code de la famille…A ce sujet, la représentante du NDI, dira que “c’est l’une des rares initiatives où des partis de différentes idéologies élaborent une recommandation”. Le reste des recommandations étaient axées sur les derniers amendements du code de la famille où les professeurs Bouizri, Kadi et Brahimi ont développé chacun en ce qui le concerne sa vision des derniers amendements du code de la famille.Les discours étaient divergents entre ceux qui revendiquent l’abrogation pur et simple du code et ceux qui demandent tout bonnement son amendement. Signalons enfin que des étudiants n’ont pas caché leur colère, du fait qu’il n’ont pas pu poser leur question.Le comité a installé un secrétariat chargé exclusivement de faire la mouture d’un questionnaure préétabli.
M. Aït Frawsen
