Un débrayage à l’horizon

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Après ce qui s’est produit il y a quelques jours seulement entre les différentes parties en conflit à l’intérieur de l’assemblée et dont le premier mis en cause n’est autre que le premier magistrat de la ville, cette fois c’est au tour des travailleurs de ladite commune de monter au créneau et crier leurs ras-le-bol devant une situation d’attente qu’ils jugent insoutenable. Rappelons à cet effet, que durant ces dernières années, et même sous le règne de l’ancienne équipe dirigeante de la mairie, les travailleurs et les employés de la commune de Bouira n’ont eu de cesse de réclamer leurs droits en brandissant depuis une plate-forme de revendications toujours d’actualité. Cette fois, les membres du bureau du syndicat des travailleurs, qui se sont réunis en date du 12 novembre dernier pour décider des actions à entreprendre, avaient mis au devant le problème du logement qui apparaît préoccupant pour les contestataires par rapport aux six autres points de revendications contenus dans le préavis de grève qui a été remis avant-hier à notre rédaction. En ce sens, les syndicalistes dénoncent rigoureusement le fait qu’une parcelle de terrain ayant fait l’objet d’une demande pour la construction de 120 logements pour les travailleurs de la commune dans le cadre du LSP leur a été refusée sous prétexte qu’elle était destinée à un projet d’intérêt public. Néanmoins, le terrain convoité fut quelques temps après octroyé à un promoteur privé pour les mêmes objectifs à savoir la construction de logements participatifs. Depuis et en dépit d’une correspondance du wali instruisant tous les services concernés à dégager une nouvelle parcelle pour accueillir le projet du LSP pour les travailleurs de la municipalité, à ce jour rien n’a été entrepris et le projet du LSP est toujous en souffrance. Le deuxième point de revendication inscrit sur le document des syndicalistes est relatif aux indemnisations des heures supplémentaires et le changement de postes pour certains travailleurs sans raison apparente. Les arriérés des congés annuels, les deux journées de récupération au bénéfice des éboueurs qui travaillent tous les jours de la semaine, la promotion des travailleurs et l’octroi de certaines primes sont autant de points noirs relatés dans le document revendicatif dans lequel et vers la fin il est réclamé au responsables de l’APC de rompre avec la politique de la marginalisation qui touche les cadres de la commune et la pression exercée sur les travailleurs. Pour conclure, et en guise d’action revendicative, les représentants des travailleurs se sont mis d’accord pour observer une journée de grève le lundi 21 novembre 2005. A travers cette action, les travailleurs de la commune de Bouira souhaitent s’insurger et “Protester contre les intimidations et dépassements” dont ils font l’objet de la part du premier magistrat de la ville.

Anis S.

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