Les jeunes d’Ahnif, recrutés dans le programme des dispositifs d’emploi DAIP, CID, CIP et DAI, au nombre de 101, qui exercent dans les divers services administratifs de l’APC d’Ahnif, ont déclenché une grève d’une journée, hier dimanche, pour exiger leur intégration. Les grévistes se sont regroupés devant l’entrée principale de la mairie. Une large banderole, sur laquelle a été écrit : « Non à l’exploitation, oui à l’intégration », est étalée sur le portail. Selon eux, cette exploitation dure depuis 7 ans pour la majorité d’entre eux. Ces jeunes, qui touchent un salaire avoisinant le tiers de celui du personnel permanent, sont soumis à la même réglementation que les fonctionnaires titulaires à savoir l’émargement sur la feuille du pointage et les sanctions d’ordre disciplinaires. Les grévistes menacent de radicaliser leur mouvement de protestation par une grève illimitée, si leurs revendications ne seront par prises en charge. Le président de l’APC, M. Essaïd Drici, avec qui nous avons pris attache, pour recueillir sa version à propos de cet épineux dossier des contractuels, nous informera que dans le plan de gestion qui vient d’être ficelé 42 vacataires ont été inclus en vue de demander leur intégration. Quant aux contractuels du filet social, le pré emploi et l’emploi de jeune, l’APC a dressé un listing dans le canevas qui leur est parvenu du ministère de l’Intérieur et l’a transmise à la wilaya en exécution de l’instruction du même ministère.
Oulaid Soualah