«Nous n’avons que notre volonté»

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Créé au mois de juin 2010, le CSA Athlétic de Tizi-Gheniff tente de s’imposer non seulement dans la localité mais également au niveau régional même si les moyens lui font défaut, hormis cette petite subvention de l’APC qui s’élève pour cette année à 250 000 dinars.

Le Dépêche de Kabylie : M. Smaïl Mokrane, parlez-nous un peu de votre club?

Mokrane Smaïl : Le CSA ATG, que je préside, a été créé au mois de juin 2010 et il compte actuellement plus d’une trentaine d’athlètes, dont quatre filles, dans toutes les disciplines de l’athlétisme, notamment les différentes courses, les sauts (hauteur et longueur) et les lancers.

Quels résultats avez-vous obtenu jusque-là ?

Nous nous sommes classés à la troisième place, par équipes en minimes, au cross de la wilaya, comme nous avons fait de bonnes participations à Béjaïa, Jijel et dans d’autres manifestations régionales.

Qui est-ce qui vous empêche d’avoir de meilleurs résultats ?

Tout, absolument tout. Nous n’avons que notre volonté et celle des athlètes, alors que le minimum, à savoir une piste et un vestiaire n’existe même pas. Les athlètes sont obligés de mettre leurs tenues en plein air…

Est-ce que vous avez saisi les autorités pour les mettre au courant de vos problèmes ?

Bien sûr que nous avons fait une demande pour la réalisation d’une piste d’athlétisme avec six couloirs autour du terrain du stade communale, la réalisation d’un sautoir, pour les lancer poids et de javelot, et bien sûr, des vestiaires et des douches.

Vous avez également des marathoniens, quelle est actuellement leur forme ?

Ils sont actuellement au nombre de neuf (9), trois (3) d’entre eux vont prendre part, dans les prochains jours, au marathon qui sera organisé à Tizi-Ouzou.

Quel sera votre mot de la fin ?

Je remercie tout d’abord notre journal La Dépêche de Kabylie pour l’intérêt qu’il nous accorde, comme je tiens à encourager mes athlètes afin qu’ils obtiennent de meilleurs résultats, tout en remerciant notre APC pour ses promesses.

Entretien réalisé par Essaïd Mouas

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