Un lot de 61 locaux, à usage professionnel et artisanal, construits dans le cadre du programme dit de « 100 locaux par commune », trône à hauteur du chef-lieu communal d’Amalou. Quoi que les travaux de construction sont achevés depuis plusieurs années, ces locaux demeurent encore fermés. « On ne peut pas attribuer des locaux non raccordés au réseau électrique », dira M. Azzoug, le maire d’Amalou. Tout ce qu’on peut faire, enchaine-t-il, c’est d’assurer leur gardiennage pour parer aux actes de vandalismes dont ils pourraient faire l’objet. Des jeunes de la région nous ont fait part de leur désappointement de voir encore et toujours les portes de ces locaux closes. « Nous souhaitons l’intervention de la Sonelgaz incessamment pour installer les compteurs et nous tirer ainsi de cette impasse », souligne un jeune d’Amalou, porteur d’un projet dans le domaine artisanal. Plus sceptique, un autre diplômé en sérigraphie avoue qu’il croit de moins en moins à une perspective d’insertion par l’entremise d’un local. « À force d’attendre vainement, on finira par regarder ailleurs et envisager d’autres solutions », nous confie-t-il.
N. M.