Peines d’une année de prison avec sursis

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Deux affaires concernant les deux accidents mortels de la circulation, survenus dans l’agglomération de Boghni, les 14 et 26 avril derniers, ont été traitées, lundi dernier, par le tribunal correctionnel de Draâ El-Mizan.   Tôt dans la matinée, des dizaines de personnes venues des localités d’Ain-Zaouïa et de Boghni, d’où sont originaires les deux conducteurs de poids lourds incriminés, s’étaient présentés devant l’enceinte de l’institution judiciaire, bien avant l’heure de l’ouverture des bureaux, pour assister aux audiences.  Ainsi, pour la première affaire, c’est le chauffeur du camion poids lourd, âgé de 39 ans, qui devait passer à la barre. L’accident, pour rappel, est survenu le dernier au grand boulevard de la ville de Boghni, prolongement de la RN30, et avait causé la mort sur le coup d’un homme très âgé. La défense plaidera la relaxe pure et simple, excluant toute responsabilité de son client, alors que le procureur de la République demandera une peine de deux années de prison ferme.  En ce qui concerne la seconde affaire, l’accident, survenu dans la soirée du 26 avril dernier, presqu’au même endroit, et où le jeune D A, âgé de 21 ans et originaire de Béni Kouffi avait perdu la vie sous la remorque d’un mastodonte conduit par un autre jeune chauffeur de 31 ans. Le procureur, là aussi a requis la peine de deux années de prison ferme. Après délibérations, le juge prononça le verdict du tribunal en début de soirée, condamnant les deux chauffeurs des poids lourds à une peine d’une année de prison avec sursis, assortie d’une amende de 20 000 dinars chacun.  Le jugement a été accueilli avec satisfaction par les nombreux amis des accusés, qui avaient attendu la sentence avant de regagner leurs villages.  Par ailleurs, toutes les personnes présentes au tribunal et à ses abords, en attendant le verdict, n’ont pas hésité à interpeller les pouvoirs publics pour hâter la réalisation des rocades pour les villes de Boghni et de Draâ El-Mizan, car, pensent-ils, sans cela, d’autres drames endeuilleront encore plusieurs familles

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 Essaïd  Mouas

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