Promue au rang de commune depuis plus de deux décennies, la localité de Souk Oufella ne dispose pas, jusqu’au d’aujourd’hui, d’une unité de la protection civile. Nonobstant les spécificités géographiques de cette région, terrains abrupts et boisés, un maquis dense et une végétation touffue, cette localité demeure toujours dépendante de l’unité de la protection civile de Sidi Aïch, qui ne peut couvrir toute la région. Même si cette unité tente tant bien que mal d’accomplir sa noble mission, elle ne peut, à elle seule, répondre aux exigences du métier qui nécessite des interventions rapides, notamment en période estivale. Une seule unité est jugée insuffisante du moment que les demandes d’intervention ne cesse d’augmenter. «Cela fait une belle lurette que nous sollicitons les pouvoirs publics afin de nous doter d’une unité à même de mieux servir le citoyen en lui assurant une meilleure protection et une efficacité dans l’intervention», nous confie un élu de l’APC de Souk Oufella. Et d’ajouter : «Pour le moment, rien n’est envisagé pour pallier à ce besoin criant». Les pouvoirs publics sont plus que jamais interpellés par une population qui ne demande qu’une prise en charge des risques qu’elle encoure dans des situations périlleuses, à l’image des feux de forêts ravageurs en été.
Djaouti Mokhtar