Les représentants des travailleurs de l’ETR de Béjaïa lèvent, également, le voile, dans leur document, sur «les différentes manœuvres sournoises de déstabilisation et d’intimidation», dont se serait rendu coupable le directeur général de ladite entreprise.
La section syndicale de l’Entreprise des travaux routiers de Béjaïa dénonce, dans un communiqué de presse publié le 6 mai dernier, « l’entêtement et le refus du DG de mettre en application les accords conclus entre le SGP Sintra et les partenaires sociaux », lors de la réunion tenue le 2 avril dernier, à Alger. Les représentants des travailleurs de l’ETR de Béjaïa lèvent, également, le voile, dans leur document, sur « les différentes manœuvres sournoises de déstabilisation et d’intimidation », dont se serait rendu coupable le directeur général de ladite entreprise. Selon eux, ce dernier aurait dernièrement adopté « une attitude irrespectueuse en affichant un mépris à l’encontre des membres de la section syndicale », et ce, en refusant de prendre langue avec eux. « Il refuse toute forme de dialogue », fulmine-t-on, estimant que cette fin de non-recevoir du DG de l’ETR avait été à l’origine, dans le passé du mouvement de grève des travailleurs qui a duré plus de 11 mois. La section syndicale estime que cette manière de faire du premier responsable de l’ETR, obéissant, relève-t-on, à des « raisons inavouées », favorise l’émergence d’un « climat d’instabilité au sein de l’entreprise ». S’adressant à leur tutelle, les travailleurs de l’ETR, par la voie de leur section syndicale, se déclarent déterminés « à user de toutes les lois que leur confère la réglementation en vigueur pour faire aboutir leurs revendications légitimes », à savoir l’application de l’accord conclu dernièrement entre le SGP et les partenaires sociaux.
F.A.B.

