Mohamed Amokrane Kadouche, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un grand handicapé. Il souffre de plusieurs maladies depuis sa tendre enfance. Il est atteint d’une spondérite rhumatologique depuis une dizaine d’années. Ses hanches, ses genoux et ses épaules sont gravement touchées, ce qui l’oblige à ne se déplacer qu’à l’aide de béquilles. Il porte 4 prothèses, aux genoux et aux hanches. Il est aussi atteint d’une gastrite érosive et de calculs vésicaux. En 1990, il a été malmené par une terrible tuberculose. Aujourd’hui, c’est la cataracte qui menace ses yeux. Son œil droit est atteint par une uvéite totale, à court terme, et si aucune intervention n’est effectuée rapidement, il deviendra simplement aveugle. C’est un homme très affaibli et très malheureux qui a contacté La Dépêche de Kabylie en vue de bénéficier d’une éventuelle aide pour une prise en charge à l’hôpital Ain Naâdja d’Alger. « J’ai fait le pour de tous les hôpitaux de Kabylie pour une intervention au niveau de mon œil droit, mais en vain. Nos hôpitaux à Tizi Ouzou ne pratiquent pas ce genre d’opérations. Il me faut une prise en charge à Ain Naâdja, sinon, c’est la cécité qui m’attend. Je demande de l’aide aux autorités ou à toute personne pouvant m’aider à être admis dans cet hôpital». Rappelons que ce citoyen est dans une situation d’extrême pauvreté et ne peut, par conséquent, solliciter les services du privé.
Hocine T.