Les parents des élèves du nouveau CEM « base 5 », situé à 3kms environ de Tighilt-Bougueni, chef-lieu communal de M’Kira, ne sont pas restés les bras croisés en s’apercevant qu’un commerçant, spécialisé dans la vente de matériaux de construction, avait entrepris de niveler le terrain qui se trouve face au collège afin d’ériger un entrepôt pour sa marchandise.
«Nous savons pertinemment que le terrain en question, qui était, auparavant une décharge publique, n’appartient pas à cet individu. Il veut tout simplement se l’accaparer. De plus, un tel commerce est une vraie menace, non seulement pour la sécurité de nos enfants, mais également pour leur santé avec toutes les poussières que cela va engendrer», nous déclarent, outrés ces parents d’élèves qui nous confient, également, qu’ils n’hésiteront pas à utiliser tous les moyens pour empêcher cette activité ou toute autre, qui nuirait à la santé et à la sécurité de leurs enfants. Ces parents d’élèves ont allés voir le P/APC pour signifier leur refus quant à l’installation de ce commerçant et inciter du coup le maire et l’exécutif communal à prendre leur responsabilités. Contacté par téléphone, le service concerné de l’APC de M’Kira nous a informés, tout en nous précisant le nom de ce commerçant, qu’aucune autorisation ne lui a été délivrée. « Effectivement, ce commerçant, sans avoir obtenu une quelconque autorisation, a entrepris de niveler ce terrain se trouvant en face du collège d’Ihabarène. Nous nous sommes rendus sur les lieux et nous avons immédiatement dressé un procès verbal de constatation qui sera suivi d’une mise en demeure », nous confie notre interlocuteur. Par ailleurs, il est à signaler que plusieurs propriétaires de camions de gros tonnage, qui profitent du fait que les aides à l’auto construction, dans le cadre de l’habitat rural, vont bon train, n’hésitent pas à ériger des parcs de stockage de matériaux de construction, plus particulièrement le sable avec toutes ses variétés, n’importe où, et même en certains carrefours, gênant ainsi le trafic routier. «Bien sûr, lorsqu’il n’y a aucune autorité qui intervient, dans ces cas de figures, l’anarchie s’installe», nous disent les citoyens interrogés.
Essaid. Mouas.

