Vingt-quatre (24) pieds noirs qui avaient pris position pour la cause du peuple Algérien dans sa lutte pour le recouvrement de son indépendance, regroupés dans trois associations dénommées « Anciens appelés contre la guerre d’Algérie », « réfractaires contre la guerre d’Algérie » et « pieds noirs progressistes contre la guerre d’Algérie », sont en Algérie, dans le cadre d’un voyage organisé. Ce groupe de français, venu à l’occasion de la commémoration des événements dramatiques du 08 Mai 1945, ont visité Guelma, Sétif et Kherrata. Ils ont décidé de pousser leur périple en Kabylie, région, selon certains d’entre eux, qui leur a été recommandée pour le lourd tribut qu’elle a consenti durant la guerre d’Algérie et, également, pour ses paysages enchanteurs et émouvants. Ces touristes particuliers ont tenu à visiter les possessions de cheikh Belhaddad, à Amoudoune n’Seddouk. Ils sont arrivés samedi dernier au village historique de Seddouk Oufella, en fin de matinée. Ils y ont été accueillis chaleureusement par des jeunes de l’association Issoulas qui n’ont pas hésité à les aborder et les mettre à l’aise, en répondant à leurs attentes et à leurs questions par des réponses sur l’histoire de la région et son combat long contre le colonialisme. Vers midi, une collation leur a été offerte où des produits du terroir, tels que des figues sèches, de la galette, des olives noirs ainsi que de l’huile d’olive leurs ont été servis à volonté. Ils ont quitté le village vers 14h, pour aller visiter la commune de Béni Maouche, une région limitrophe où ils devaient animer une conférence sur leur motivation quant à venir visiter notre pays. Selon le programme établi, le groupe visitera, aujourd’hui, le mausolée d’Ifri dans la commune d’Ouzellaguen. Il faut dire aussi, qu’ils étaient tout émus en retrouvant une région fabuleuse et une jeunesse à leur écoute. Pour immortaliser cette visite qui restera gravée longtemps dans leur mémoire, ils ne se sont pas privés d’utiliser appareils à photos et caméscopes pour faire le plein de souvenirs.
L. Beddar.