La fonction publique à l’arrêt au sud du pays

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Les syndicats autonomes de la fonction publique continuent leur mouvement de grève qui a entamé sa sixième semaine dans les wilayas du sud du pays. 

Suite à la non satisfaction des revendications des travailleurs de plusieurs secteurs, notamment l’éducation, la santé l’enseignement supérieur et le secteur de l’administration, les protestataires continuent leur mouvement de grève. « La circulaire du Premier ministre n’a pas satisfait les revendications soulevées par les syndicalistes. Non seulement elle ne contient pas la prime de zone, mais de plus, elle est ambigüe en ce qui concerne l’indemnité puisque elle n’est pas généralisée pour l’ensemble des travailleurs », ont souligné les protestataires. Il est utile de rappeler que ce débrayage a été initié par le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le syndicat algérien des paramédicaux (SAP), le syndicat national de l’enseignement supérieur (CNES), le syndicat national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), l’union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF) et le syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (SNAPAP). Dans un communiqué rendu public hier, ces syndicats ont souligné que, « le taux de suivi de ce débrayage se situe entre 64 et 70% ». Tout en faisant état des menaces qui sont exercées sur les travailleurs, notamment dans la wilaya de Béchar, afin de les empêcher à rejoindre cette action de protestation, les grévistes  n’ont pas manqué de dénoncer  la lenteur des pouvoirs publique concernant la prise en charge de leur  revendications. Les mêmes organisations syndicales déplorent leur exclusion des négociations avec les ministères concernés, afin de trouver des issues adéquates à leurs doléances. Face à cet état de fait, « on maintient le mouvement de grève, renouvelable chaque semaine », a souligné le communiqué. 

Samira Saïdj 

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