Quand Saïd Boukhari se fait désavouer

Partager

La direction de la JSK a rendu public, hier, un communiqué où elle indique que le joueur Zinedine Mekkaoui, auteur d’un geste condamnable, samedi dernier à Sétif, où il avait jeté son dossard en plein match contre l’ESS, est suspendu jusqu’à sa traduction devant le conseil de discipline. « Suite à l’écart disciplinaire dont s’est rendu responsable le joueur Mekkaoui Zineddine, à l’occasion de la rencontre ESS-JSK du 11/05/2013, la direction du club a décidé de le suspendre jusqu’à sa traduction devant le conseil de discipline, qui statuera sur son cas, sur la foi des rapports qui seront transmis par le chef de délégation et le staff technique de l’équipe », lit-on dans le communiqué qui ajoute que « pour lui (Mekkaoui, Ndlr), et pour tout autre joueur, la direction est résolument décidée à ne tolérer, désormais, aucun manquement à la discipline».  Un communiqué qui contredit les propos, tenus la veille par le directeur général de la société par actions SSPA, Saïd Boukhari, qui avait affirmé à l’APS qu’il n’y avait pas d’affaire Mekkaoui, allant jusqu’à dire que le joueur ne risquerait aucune sanction de la part du club. « Il n’y a pas une affaire Mekkaoui. Le joueur était déçu de ne pas jouer, je le comprends.  Il n’a, à aucun moment, jeté son dossard à terre, il a quitté le terrain en le remettant à qui de droit et il n’y aura aucune sanction à prendre à son encontre », a indiqué en effet, Saïd Boukhari.  Ce dernier, qui était présent à Sétif et qui aurait même déchiré la licence de Mekkaoui dans le vestiaire à l’issue du match, en guise de représailles contre le joueur, se trouve aujourd’hui devant une situation embarrassante, non seulement vis-à-vis des supporters, mais aussi de la direction du club où il occupe pourtant un poste clé.  Les prochains jours nous édifieront davantage sur la manière avec laquelle est géré le club le plus titré du pays. 

Rachid B.

Partager