Le premier salon local du micro crédit est lancé depuis hier, au niveau de la maison de la culture Taos Amrouche, à l’initiative de l’Agence Nationale de la Gestion des Micro Crédits (ANGEM). Cet événement qui s’étalera sur trois jours, est organisé dans la perspective de faire la promotion de cette formule d’octroi de crédit pour les artisans d’une part, et de l’autre, faire connaître les promoteurs qui avaient déjà bénéficié des financements dans le cadre des dispositifs ANGEM par, notamment, l’exposition de leurs réalisations au niveau du hall de la maison de la culture. La manifestation a été ouverte, hier, au niveau de la maison de la culture par la remise d’attestations d’enlèvement pour les bénéficiaires de crédits et de certificats d’aptitude pour les nouveaux candidats, en présence du wali de Béjaïa, des élus, du chef de daïra. Notons, également, la présence d’une foule de jeunes chômeurs, venus se renseigner sur les modalités et les conditions d’accès aux crédits dans le cadre de l’ANGEM. Ce dispositif de financements est lancé depuis 2004 au niveau national et en 2005 dans la wilaya de Béjaïa, selon le directeur de l’ANGEM, M. Hamadache Abdelhamid. Il propose trois modes de financement, répartis selon la demande du candidat. L’ANGEM attribue jusqu’à 100000 DA pour l’achat des matières première et jusqu’à 1000000 de DA en mode de financements triangulaire (ANGEM –Banque -Promoteur). Des formules accessibles pour tous les candidats ayant plus de 18 ans et remplissant les conditions d’éligibilité. Selon M. Hamadache, le dispositif est relativement réussi au regard du bilan établi dans la période allant du premier janvier 2012 au mois d’avril dernier. Sur les 3 224 demandes exprimées, 3 155 ont été satisfaites. C’est le domaine de l’artisanat qui a bénéficié le plus de ces crédits avec plus de 2 000 financements. L’ANGEM propose aussi des financements pour ceux qui veulent se lancer dans l’agriculture, l’industrie, les services et le commerce. Outre les crédits, des formations sont proposées, en collaboration avec le CFPA, pour l’habilitation des bénéficiaires de crédits.
M. H. Khodja