C’est la reprise à Electro-industrie

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La crise au niveau de l’usine Electro-industrie d’Azazga a enfin connu son dénouement, hier. Les travailleurs grévistes ont rejoint leurs postes respectifs, et les membres du bureau syndical ont mis fin à leur grève de la faim.

Les négociations ayant eu lieu lundi et s’étant prolongées jusque tard dans la soirée, ont finalement permis de trouver un terrain d’entente entre les deux partie. Notamment sur la revendication principale des travailleurs qui a engendré leur mouvement de protestation. En effet, depuis lundi 6 mai, les membres du bureau syndical affilié à l’UGTA sont entrés en grève illimitée de la faim. Le lendemain, les travailleurs, en guise de solidarité et d’adhésion au mouvement de protestation, ont observé une grève illimitée sur poste. Et depuis, la crise s’est installée au sein de l’entreprise. Chose qui a fait craindre une reproduction du même scénario que celui vécu récemment par l’Eniem ou encore de la briqueterie de Fréha. D’autant plus que les protestataires étaient déterminés à aller au bout pour imposer leur plate-forme de revendications. Des sit-in ont aussi été organisés devant l’entrée principale de l’usine, vendredi et samedi derniers, par les travailleurs qui ont totalement adhéré au mouvement de protestation. Lundi dernier, et au terme de la réunion du conseil d’administration, il a été décidé que les revendications des travailleurs, notamment celle concernant la hausse des salaires, vont être tranchés au terme des négociations devant débuter dimanche prochain. Une nouvelle qui est venue apaiser la tension au sein de l’usine, où la décision de reprise du travail a été prise. Les travailleurs ont, d’ailleurs, tous repris leurs postes respectifs, hier.  Il y a lieu de noter qu’en plus de cette revendication de hausse des salaires, les travailleurs d’Electro-industrie, à travers leur plate-forme de revendications, ont aussi réclamé l’indemnité de sujétion et de risques pour les agents de sécurité. Le syndicat exige aussi la mise en place d’un plan de gestion des carrières et des compétences. Les travailleurs soulignent, aussi, la nécessité d’installer une commission de classification et d’actualisation de l’organisation de la nomenclature générale des postes de travail de l’entreprise.

T. Ch.

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