Le nouvel album de Houari Kaza, dont le titre principal est n’iyah sahti, est dans les bacs depuis plus d’une semaine. Six chansons, la plupart sentimentales, toutes en langue arabe. Après les deux premiers, ma rani narqoud (Jje ne dors plus) et la houb la ihsas (Ni amour ni sentiment), Il revient donc avec cet album consacré à l’amour, aux sentiments mais aussi aux regrets. Parmi les chansons, on citera ‘’El Mout El Ghadara’’, un hommage à une amie qui lui a été ravie à la fleur de l’âge. « Je ne peux oublier l’amitié qui me liait à cette fille. La mort est brusquement nous a séparés. C’est pourquoi j’ai composé cette chanson qui exprime mon incommensurable chagrin », nous a-t-il confié. Parmi les autres titres, on trouve ‘’yali ma tahchamch’’, ‘’dance dance’’, spécial fêtes, et ‘’m’ walfa betaqlache’’… Contrairement aux deux premiers CD, dans celui-ci, exclusivement en musique raï , Kaza a introduit de nouveaux instruments tels la guitare électrique, la batterie, la derbouka et surtout une chorale de Sidou Ferhat, et Tewfik Améziane. Egal à lui même, notre artiste nous a confié n’avoir aucun complexe à chanter en arabe : « Je suis un Kabyle de Tachentirt, sur les hauteurs de Draâ El-Mizan. Mais, je me sens bien quand je chante en arabe, d’autant plus que mon public aime ce que je fais », nous a-t-il répondu pour évacuer cette question que tout le monde lui pose. En plus de ses albums, il a plusieurs autres projets : « Je suis en train de réfléchir à traduire certaines chansons en kabyle et en français », a-t-il dit.
Amar Ouramdane