La 7 édition du festival annuel du théâtre pour enfants d’Ain Zaouïa, qui s’était déroulé du 1er au 5 de ce mois, a connu un grand succès et enregistré plus d’engouement que les années précédentes, tant du côté des enfants de celui des adultes. Pour en savoir plus sur cette importante manifestation culturelle, nous nous sommes rapprochés du principal concerné en l’occurrence M. Amar Sellami, directeur du festival et de la maison de jeunes.
La Dépêche de Kabylie : D’après les habitués de ce festival, cette 7e édition est la meilleure, comment expliquez-vous cela ?
La réussite de cette manifestation culturelle est due, je crois, à la volonté de toute l’équipe organisatrice et des troupes invitées, et aussi aux moyens matériels et financiers mis à notre disposition.
Parlons justement des moyens mis à votre disposition pour cette 7ème édition…
Il est vrai que pour la présente édition du festival, la direction de la jeunesse de Tizi-Ouzou a accordé une enveloppe plus conséquente que lors des précédentes éditions, il y a aussi une plus grande contribution de l’actuelle APC d’Ain Zaouïa, sans oublier celle du théâtre régional de Tizi-Ouzou qui a participé avec l’envoi d’une troupe qui a présenté la pièce Dimna a Mousnaw, en hors compétition ainsi que du magicien Omar El Hachemi.
Parlons de l’ouverture du festival, qui a vu, parait-il un chamboulement au niveau du programme…
(Rires) Je vois où vous voulez en venir. C’est vrai que nous avions pensé à inviter de grands comédiens estimés par la population locale, et nous avons fixé notre choix sur Arezki Siouani, (Da Meziane), Hakim Si Brahim et Hassiba Ait Djebara. Leur présence a rendu la situation incontrôlable, tout le monde voulait les approcher, mais par la suite, ça s’est calmé.
Revenons maintenant à vous… qui est Amar Sellami ?
Je suis cadre de la jeunesse, directeur de la maison de jeunes d’Ain Zaouïa depuis 2004. J’ai suivi une formation de comédien à l’institut des arts dramatique de Bordj-El Kiffan, de 1999 à 2001, tout en étant en poste, comme j’ai été comédien au TNA de 2004 à 2005 où j’ai eu des rôles dans les pièces Le Suicidé de Malek Elagoune et Les Physiciens de Mohamed Cherchel. J’ai aussi joué dans l’opérette Taleb Abderrahmane, en hommage à ce Chahid, et dans la pièce El Khobza du regretté Abdelkader Alloula. Au Théâtre régional de Tizi-Ouzou, j’ai eu un rôle dans la pièce Aouicha wal Haraz et bien d’autres encore.
Le mot de la fin…
Je remercie tous ceux qui ont contribué au succès de cette 7ème édition et je donne rendez-vous au public, Inchallah, pour l’année prochaine, et je n’oublierais pas de remercier La Dépêche de Kabylie pour la couverture de cet événement.
Propos recueillie par Essaid Mouas