Les dégâts qu’elles ont occasionnés tardent à se cicatriser notamment dans les villages et régions montagneuses. Des dommages qui se sont fait ressentir tant sur la flore que sur les différentes infrastructures et bâtisses devenues alors, aussi vulnérables que les maquettes dont elles ont pris naissance. Ainsi, à Aghribs, et dans cette démonstration de force, la nature a pu mettre à nu des défaillances plus spécialement sur les axes routiers. En effet, les fortes chutes de neige, et qui ont mis du temps pour fondre, ont fragilisé la terre générant ainsi des glissements de terrain. Cette instabilité du terrain s’est répercutée sur les voies carrossables reliant les villages au chef-lieu à la route nationale traversant ladite commune. Il est question de la route qui relie Cheurfa Bourzik à la RN 71, dont on a enregistré des défections remarquables en trois points distincts qui l’ont investie par la même en un chemin sinueux et presque impraticables par les véhicules. Ce chemin communal Aghribs Iberskriene quant à lui souffre de l’affaissement de la chaussée un endommageant qui l’a réduit en sentier à une seule voie à cet endroit.Un peu plus loin, à Tamassit la route déjà en dégradation, est désormais un danger dont il faut parler. Un glissement de terrain juste au niveau d’un virage risque d’un moment à l’autre de conduire à la coupure de cette route, d’où la nécessité immédiate des mettre un terme à ces glissements par de gabions ou un mur de soutènement. Il est à noter que l’état de délabrement ces axes routiers n’est sans doute pas à la mesure de collaborer à réduire le taux d’accidents sur nos routes. Alors autant passer de la parole à l’acte.
Kamel Oubellil