Le souci d’optimiser les stages en entreprises

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« Remettre les pendules à l’heure et définir le rôle de tout un chacun dans le partenariat liant les entreprises à l’université ».

C’est en ces termes que le directeur du bureau de liaison Entreprise-Université (BLEU) résumera, dans son allocution d’ouverture des travaux, les objectifs de la journée d’information sur les stages en entreprises, organisée avant-hier au campus d’Aboudaou.  Cette rencontre d’information et de réflexion sur les stages qu’effectuent les étudiants dans les établissements socio-économiques de la région, a permis aux deux parties d’animer des conférences et de débattre afin de trouver des solutions dans le cadre d’un partenariat qui prend en considération les intérêts mutuels. Dans son intervention relative au rôle des laboratoires de recherche dans les relations université-entreprises, le docteur K. Madani, directeur du laboratoire BBBS de l’université Abderrahmane Mira, tout en rappelant que l’université de Béjaïa ne se limite pas à sa circonscription administrative mais qu’elle englobe toute une région allant jusqu’à chevaucher sur certaines wilayas limitrophes, dira que « les objectifs à atteindre convergent vers la facilitation des rapports entre l’université et les entreprises afin d’inciter ces deux mondes à se rencontrer pour aboutir à une meilleure formation professionnelle des étudiants ». Les étapes à suivre dans le stage, de la recherche à la soutenance, ont été développées par B. Hachemaoui, professeur à la faculté des sciences économiques de la même université. Axant son intervention sur cet événement très important dans le cursus de l’étudiant, à savoir une première expérience humaine qui le mettra dans des conditions professionnelles, l’orateur n’omettra pas de mettre en exergue les principales étapes afin de parvenir à mettre en application les connaissances théoriques acquises ou en cours d’acquisition pendant son cursus. Il conclura en disant que « c’est à partir du stage que se construisent les premières moutures professionnelles du futur diplômé ». Les stages dans les entreprises, leur gestion et leur conduite ont été des thèmes développés par les responsables de la formation de l’entreprise portuaire, de Naftal et de la Sonelgaz, entre autres participants à cette rencontre. Ceux-ci sont unanimes en ce qui concerne la mauvaise programmation des stages dont ils n’ont connaissance qu’à la dernière minute, chamboulant, conséquemment, tout leur programme. « Dommage que cet événement n’a pas drainé une grande foule, mais cela nous permettra de corriger les lacunes des stages en entreprise dans ses différents volets », dira R. Alkama, directeur du bureau organisateur, qui soulignera que « la relation entre l’université et les entreprises ne se limite pas aux stages pratiques des étudiants », mais que « l’université prévoit, aussi, de dispenser des formations aux cadres de ces entreprises ». Concernant l’amélioration des conditions de stages des étudiants, Alkama compte sur le lancement de l’association des anciens diplômés de l’université de Béjaïa pour que ces derniers contribuent à la facilitation les contacts et les entraides. 

A. Gana

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