Depuis la fin de leurs mandats, au mois de décembre dernier, et la fin de leurs fonctions au sein des APC ou à l’APW, des ex élus, particulièrement ceux qui étaient détachés de la direction de l’éducation, n’ont encore touché aucun salaire, alors qu’ils ont tous une famille à charge. Ces enseignants, pour la plupart cumulant plusieurs années d’ancienneté ont repris leurs fonctions d’origine, même s’ils se sont vus mutés vers des établissements autres que ceux où ils exerçaient. « Nous patientons depuis maintenant six mois, en espérant que notre cas soit réglé au plus tard au mois de juin prochain, mais aux dernières nouvelles, nous avons appris que nous devrions encore attendre janvier 2014 », nous ont confiés des concernés, dont certains ont été réélus dans des exécutifs communaux tout en refusant de demander un autre détachement, d’autant plus que, disent-ils, « le jeu ne vaut pas la chandelle ». « Avant, j’enseignais près de chez moi, à quelques centaines de mètres à peine de mon domicile, mais à la fin de mon mandat, on m’avait signifié que mon poste est occupé et que ceux qui restaient vacants se trouvaient à plus d’une trentaine de kilomètres. Ainsi, d’aujourd’hui, je parcours plus de 60 kilomètres quotidiennement », nous confie un professeur d’enseignement moyen qui jure qu’il ne veut plus entendre parler d’une autre expérience électorale, d’autant plus que celle qu’il vient de vivre a été plutôt amère. Par ailleurs, nos interlocuteurs nous ont confié qu’ils allaient directement saisir le directeur de l’éducation et le wali pour régler cet épineux problème.
Essaid. Mouas.
