La décharge sauvage qui s’est formée, ses dernières années, aux abords du CW 62, tout près du lotissement Aradh Saleh de la ville d’Ain Bessam, ne cesse de provoquer l’ire des résidents, notamment les propriétaires des terrains agricoles adjacents qui s’inquiètent sérieusement des méfaits et de la pollution qui en résulterait. Selon les citoyens que nous avons rencontrés, certains individus venant des villages limitrophes situés aux abords d’Aïn Bessem et d’El-Khabouzia, déposent leurs sachets, cartons et sacs d’ordures au niveau de ce site, devenu au fil du temps, une véritable décharge à ciel ouvert. Ceux qui sont les plus touchés par ce fléau sont les habitants du quartier, qui doivent faire face à une situation fort contraignante. «Ce chemin, jadis propre et accueillant, offrait un paysage féerique, surtout au printemps. Hélas, maintenant, que ce fléau dévastateur ne cesse de s’accentuer, il donne plutôt une image désolante. On est constamment confronté à des odeurs nauséabondes, aux rats et aux insectes dangereux », se désole un des résidents du quartier. En matière d’ordures ménagères, il est important de signaler que les citoyens sont, en grande partie, responsables de la prolifération de décharges sauvages sur tout le long du CW 62. En plus des ordures, ce sont également des centaines de bouteilles de bière et autres déchets lourds, en provenance de chantiers, jetés aux abords de la route, qui constituent le souci des habitants, car ils ne peuvent pas être incinérés.
Oussama. K.