Ce n’est pas encore acquis pour l’Aigle noir

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Après avoir assuré son sixième titre de champion d’Algérie, l’Entente de Sétif avait  rendez-vous avec la compétition continentale, avant-hier, en recevant les Gabonais de l’US Bitam pour le compte des 1/8es de finale aller de la coupe de la CAF.

Un rendez-vous que les hommes du technicien français, Hubert Velud, ont bien négocié en s’imposant par deux buts à 0, grâce à des réalisations signées El Okbi (40’) et Aoudia (59’). Une  victoire qui permet aux Sétifiens de prendre une option sur la qualification aux quarts de finale de cette compétition, en attendant le match retour prévu dans deux semaines à Bitam. Deux coups de pied arrêtés, un par mi-temps, ont suffi au bonheur de l’équipe algérienne qui aura eu fort à faire devant une formation gabonaise athlétique, technique et très accrocheuse. Ce sont d’ailleurs les visiteurs qui se créeront la première occasion du match, lorsque Alain Djissekedi profite d’une remise de Massamba pour mettre un « boulet de canon » à quelques centimètres du poteau droit de Khedaïria (18’). Ce n’est qu’à l’approche de la pause que les joueurs d’Hubert Velud, assez brouillons à l’entame du match, décident des passer à la vitesse supérieure. Hichem El Okbi, malheureux sur une magnifique reprise de volée qui passe à côté (35’), aura plus de réussite 5’ plus tard en exécutant, de fort belle manière, un coup franc excentré sur la droite du terrain qui trompe le gardien Bitseki (40’). En seconde période, Mohamed-Amine Aoudia, signe, moins d’un quart d’heure après sa rentrée à la place d’Akram Djahnit, son retour, en reprenant victorieusement de la tête un nouveau coup-franc d’El Okbi (59’). Deux buts d’écart qui donnent une marge assez confortable à l’équipe de l’Entente qui, malheureusement, perdra dans le temps additionnel, Farouk Belkaïd, expulsé pour avoir bousculé l’arbitre burkinabè qui s’était, il est vrai, laissé abuser par le keeper Bitski qui obtient un coup franc imaginaire en s’écroulant tout seul après avoir dégagé du poing dans les pieds d’un attaquant sétifien, idéalement placé. Une vieille « astuce » typiquement africaine qui ne justifie cependant pas le comportement de Belkaïd, pourtant expérimenté qui aurait pu faire l’économie d’un tel geste sur le référé. Il reste qu’en dépit de la marge de 2 buts à 0, la qualification est loin d’être acquise et c’est peu dire que d’affirmer que les Aigles Noirs se devront, dans deux semaines au Gabon, de voler un peu plus haut, en ne se contentant pas du jeu « rase-mottes » observé durant la majeure partie de la rencontre de vendredi dernier à Sétif.

R. S.

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