Alors que plusieurs régions de la wilaya, à l’image d’Adekar, Kherrata, Chellata et tant d’autres bourgs reculés, sont d’ores et déjà touchées par les sempiternelles perturbations dans la distribution d’eau potable, les autorités locales assurent, dans un document officiel, que la dotation par habitant est de 80 litres/jour.
Dans le même document, il ressort également que le taux de branchement au réseau d’alimentation en eau potable a atteint, fin 2012, 90%. Les responsables locaux en charge du secteur des ressources en eau indiquent que la production d’eau a été durant l’année dernière, de l’ordre de 95 hm3, contre 90,05 hm3 en 2011. Les résultats obtenus, explique-t-on, ont été rendus possibles grâce au renforcement des capacités et des infrastructures déjà existantes, avec, surtout, la réalisation de 1 432 kilomètres de réseaux d’adduction, 2 787 kilomètres de réseaux de distribution, 997 réservoirs de stockage d’une capacité de 199 183 m3 et quatre châteaux d’eau de 800 m3. S’y ajoutent, la mise en service de 100 chaînes de refoulement et l’optimisation de la production des quatre stations de traitement de Tichy Haf, Tamokra, Feraoun et Draâ El-Caïd. En ce qui concerne la mobilisation des eaux souterraines, 166 forages, d’une capacité globale de 46 hm3 destinés à l’alimentation des foyers en eau potable, ont été réalisés aux quatre coins de la wilaya. La mise en service, vraisemblablement fin 2014, d’un autre barrage en projet dans la commune de Béni K’Sila, de 12 hm3, permettra d’atténuer un tant soit peu le problème de pénurie d’eau courante au niveau de plusieurs communes de Béjaïa.
F.A.B.