Au moment où tout un tapage est fait autour de l’hygiène, avec des campagnes de sensibilisation organisées par les services de la prévention, voila qu’une unité de soins est sans eau, principal élément d’hygiène, et cela depuis un mois, selon des employés de cette structure. Ces derniers affirment que cette pénurie d’eau au niveau de l’unité de soins n’est pas due à une quelconque avarie sur le réseau d’AEP mais qu’il s’agit seulement d’un problème de réglage des vannes de distribution. Les mêmes employés affirment que, les requêtes verbales adressées tant à l’APC de Saharidj qui gère la distribution de l’eau qu’a la direction de l’EPSP d’Ahnif, sont restées sans échos, et cela depuis un mois, dans une structure dont l’hygiène est la base de toute prestation convenable. Une hygiène qui ne pourrait être obtenue qu’avec la disponibilité de l’eau courante. Dans la même optique, un fonctionnaire, nous apprendra que la cour de cette unité et ses alentours sont envahis par des herbes sauvages qui en plus d’accrocher toutes sortes d’impuretés, abrite aussi insectes et reptiles vecteurs de maladies et que cette structure affiche un décor d’abandon en raison de l’absence du personnel d’entretient.A noter que l’unité de soins d’Ath Hamadh, en plus de prodiguer des soins telles que les injections, désinfections de plaies, renouvellement de pansements, les vaccins pour nourrissons et enfants, le suivi de la santé en milieu scolaire, elle assure aussi les consultations médicales à raison de 03 jours par semaine, soit les dimanches, mardis et jeudis. Rappelons qu’Ath Hamadh qui abrite une population d’environs 3000 âmes avec ses agglomérations périphériques, est l’un des villages de haute montagne avec Ath Illithen et Imesdhourar, toutes les trois distantes de quelques 20km de l’hôpital de M’chedallah et qu’en toute logique, leurs unités de soins doivent être suffisamment dotées tant de moyens humains qu’en équipement et matériels médicaux pour assurer un minimum de prise en charge des malades.
O. S.