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Les prix des légumes en net recul

Depuis le début du mois en cours, les prix des légumes ont commencé à baisser, au fur et à mesure que les récoltes saisonnières commencent à arriver, inondantles marchés. 

C’est le cas de la pomme de terre et de l’oignon, qui s’affichent à 20DA le kg au lieu des 70DA il y a un mois à peine, le piment vert à 50DA au lieu des 160DA, la salade à 45 DA et l’ail à 40DA, alors que cette dernière a surfé durant presque 02 ans entre 450 à 500DA le kg. L’ail, très prisé par les ménagères, parvient essentiellement des vergers de Biskra et Batna, selon les marchands ambulants, un légume qui fait pour ainsi dire fureur en dominant les surfaces au niveau des marchés tant en qualité qu’en quantité avec de grosses gousses du même volume qu’une tomate de gros calibre. Les fèves vertes sont descendues jusqu’à 15DA le kg, rien qu’avec cette série de légumes énumérés que se sont mis à la portée de toutes les bourses, la ménagère ou la mère de famille pourrait obtenir un repas équilibré auxquels elle pourrait même ajouter une tranche de poulet qui a été lui-même entraîné dans cette chute des prix. En effet, le poulet sur pied a atteint un niveau de rabais jamais égalé depuis ces 05 dernières années en s’affichant à 150DA le kg, et les œufs sont à 200 DA le plateau de 30 unités. Les fruits, par contre, n’ont malheureusement pas suivi, bien au contraire, il est même remarqué une légère hausse, notamment pour les produits importés, tel que la pomme qui s’affiche entre 180 et 200DA le kg, la poire à 300DA et l’orange à 190 DA, cela en raison de l’absence de fruits locaux de saison, à l’exception des fraises qui s’affichent à 180DA, des prunes à 70DA et les nèfles à 120DA. Toujours est-il, les ménages, à faibles ou moyens revenus, ont repris avec les achats en quantités de légumes, grâce à ces prix largement abordables, mais qui restent hélas limités dans le temps, avec l’approche du Ramadhan qui surviendra à partir du 10 juillet et qui provoquerait la flambée habituelle des produits alimentaires de large consommation. D’ailleurs, les ménagères ont déjà commencé à faire de véritables stocks de produits non périssables pour ne pas avoir à subir l’incontournable cherté qui caractèrise le mois sacré.                                

Oulaid Soualah  

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