La grève persiste dans les hôpitaux

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Les hôpitaux continuent d’être paralysés par les mouvements de protestation.

En effet, c’est la fédération nationale des personnels de la santé publique (FNPSP), affiliée au SNAPAP, qui rejoint la protesta en entamant une grève de trois jours, à compter d’aujourd’hui. Ses membres expriment leur ras-le bol quant à la non prise en charge de leur plate-forme de revendications, remise le 30 octobre 2012 au département de la tutelle. La fédération opte donc pour une grève cyclique de trois jours, à partir d’aujourd’hui, sur tout le territoire national. A travers cette action, les protestataires réclament au département de Ziari la revalorisation et la généralisation de la prime de contagion à tous les travailleurs de la santé la révision du régime indemnitaire, et l’intégration des contractuels. Pour le président de la FNPSP, Ammar Lakhal, le recours à la protestation s’est imposé suite à la fermeture du dialogue avec les responsables de la tutelle, « les revendications soulevées au ministère de la Santé ont été satisfaites dans l’ensemble par l’ex-ministre, mais Ziari refuse certains points »,  a affirmé M. Lakhal. Par ailleurs, les praticiens de la santé publique continuent leur grève cyclique de trois jours, à compter d’aujourd’hui. Les syndicats adhérents à ce mouvement sont ; le syndicat national algérien des psychologues (SNAPSY), le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), et le syndicat national du personnel de l’enseignement paramédical (SNPEPM). « Notre grève se poursuite chaque semaine jusqu’à la satisfaction de nos revendications. Le ministre ne fait que provoquer les grévistes par ses déclarations. Il se dit prêt à dialoguer mais sur le terrain aucune réunion n’a eu lieu avec les syndicalistes depuis le déclanchement de la protestation », s’est indigné hier, Lyès Mérabet, le président su (SNPSP). Interrogé sur le service minimum qui est presque absent dans les hôpitaux,  et qui pénalise les malades, durant chaque mouvement de grève, l’interlocuteur dira : « le ministère de la Santé qui est chargé d’assurer le service minimum, s’en moque éperdument ! ». 

Samira Saïdj

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