Le secteur de la santé dans la commune de Bouhamza est loin de répondre aux attentes d’une population de plus de 10 000 habitants. En effet, la mise en service de la maternité de la polyclinique enregistre un retard de plus de deux décennies. Un retard qui est dû au manque de moyens humains et matériels. « Cette maternité partie intégrante de la polyclinique, réceptionnée depuis juin 1987, d’une capacité d’une vingtaine de lits, n’a jamais été mise en service, car elle n’est pas dotée de moyens nécessaires à son fonctionnement», nous dit un responsable de cette infrastructure de santé publique. Il est à signaler que, conjointement à la construction de cette importante infrastructure, 10 logements d’astreinte pour le personnel dont les médecins généralistes, gynécologues, sages-femmes et infirmiers ont été réalisés. « L’infrastructure manque d’un personnel qualifié», explique encore notre interlocuteur. Selon les habitants de Bouhamza, la mise en service de la maternité va répondre à un besoin pressant, notamment pour les citoyens des zones enclavées. « Les femmes, au terme de leurs grossesses, doivent parcourir plusieurs kilomètres pour joindre la maternité d’Akbou», regrettent les habitants de Bouhamza qui demandent de doter la maternité de moyens nécessaires pour sa mise en service et pour répondre aux besoins de la population en matière de santé.
Keddouh Mohand Seghir