Depuis maintenant plus d’une année, et faisant suite aux importantes précipitations du mois de février 2012, le chemin communal qui relie le village Taka aux autres localités connait un sérieux affaissement qui n’a cessé de s’aggraver au lieudit Al Qahwa Bouchène, soit à un kilomètre à l’Est du village. Outre le rétrécissement de la chaussée, une habitation en construction se trouvant juste en dessous, a vu ses murs s’effondrer et ne cesse de s’enfoncer dans le sol. « Nous attendons toujours la réfection de ce chemin, c’est une menace pour les usagers, notamment la nuit et pour les étrangers qui viennent pour la première dans la localité. Il n’y a aucun panneau qui indique la dangerosité des lieux », nous confient les riverains qui vivent dans l’inquietude. Par ailleurs, selon nos interlocuteurs, aux premiers jours du sinistre, les services de l’APC de M’Kira étaient venus sur les lieux afin d’y dresser un constat et d’établir une fiche technique afin de procéder aux démarches nécessaires afin de demander une enveloppe pour sa réhabilitation. « Nous constatons que partout où nous sommes passés, à Tizi-Gheniff, sur la RN68 ou le CW48 , à Draa-El-Mizan et Frikat, toutes les routes qui avaient subi le même sort, à la même période, ont été réhabilitées. Est-ce que cette voie n’a pas la même importance ? », s’interrogent en s’indignant les habitants de Taka, notamment les usagers qui doivent prendre plein de précautions en arrivant à cet endroit où ne peut passer qu’un seul véhicule léger, alors que pour les poids lourds chargés lourdement doivent d’abord prier avant de tenter un passage. « Pour nous, les gens de Taka, ce n’est pas vraiment un grand problème, puisqu’on a pris l’habitude, mais pour les étrangers non avertis et qui arrivent à une grande vitesse sur cette voie rectiligne, c’est un danger de mort certain », nous déclare un interlocuteur avant de lancer un appel aux responsables concernés afin d’entreprendre les travaux de confortement que nécessite cette partie de la chaussée.
Essaid Mouas