Le club Vert et Noir connaît, en cette fin de semaine, un clash, par presse interposée, entre l’entraineur Mourad Rahmouni et Bouchakour Zoubiri, ancien sponsor et nouveau actionnaire du club.
Cette « guerre » entre les deux hommes n’a pas été du goût des supporters, qui estiment que l’heure est à la préparation de la saison prochaine dans la meilleure sérénité possible. De son côté la direction des Crabes, par la voix du président de la SSPA/MOB, Mustapha Bouchebah, a condamné ce qu’il a qualifie « d’agissements inutiles ». « Je pense que tous les deux sont condamnables. Zoubiri n’a pas à faire de telles déclarations et n’est pas habilité à parler au nom du club. Rahmouni, pour sa part, a réagi de manière virulente. Que chacun se limite à ses fonctions et à ses prérogatives. Je profite de cette opportunité pour appeler les deux hommes à la sagesse », dira Mustapha Bouchebah avec beaucoup de regrets. Le différend entre les deux hommes, qui a fini par être étalé dans les medias, remonte à la saison dernière. En effet, Zoubiri, qui a sponsorisé les Crabes la saison écoulée, s’attendait, semble-t-il, a voir son fils, qui était signataire au club, bénéficier d’un temps de jeu, mais comme ce ne fut pas le cas, Zoubiri, qui vient de souscrire pour acheter des actions au club, a dés le départ émis son désir de voir la direction se séparer de Rahmouni, estimant que ce dernier « n’est pas en mesure de manager le club en Ligue I ». Mieux encore, dans un entretien qu’il a accordé à un quotidien sportif, Zoubiri a même avancé certains noms, dont celui de Meziane Ighil. Touché par ces déclarations, Rahmouni a réagi le lendemain, en qualifiant Zoubiri de « saboteur » et en affirmant que « son fils est plus que limité et ne pourra même pas jouer dans un club de quartier ». L’enfant de Sidi Aïch est allé même conditionner le renouvellement de son contrat à la barre technique du club par le départ de Zoubiri. C’est demain que la réunion entre la direction et l’entraineur Rahmouni aura lieu pour discuter de son nouveau contrat et du volet financier. On sera alors mieux édifié sur cette affaire.
Amine Kaci