La cité des 32 logements LSP dans la tourmente

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La cité des 32 logements LSP, sise à la sortie sud de la ville de Bouira, connaît un déficit en aménagement urbain. Les quelques espaces aménagés se dégradent de jour en jour. En effet, et en dépit de sa récente livraison, en juin 2012, cette cité résidentielle nécessite des travaux de réaménagement et de réfection, à même d’offrir à ses résidents un meilleur cadre de vie. À commencer par la voie d’accès qui se trouve dans un état de dégradation très avancée.  Cette situation est due en partie aux différents travaux de raccordement aux réseaux du gaz, AEP et téléphonie. Les entreprises, qui sont intervenues pour effectuer les raccordements, ont sérieusement détérioré la chaussée. Elles sont parties, après avoir achevé les travaux, sans remettre en état les chemins. Pourtant, le cahier des charges contient une close obligeant l’entreprise soumissionnaire aux travaux de remise en état. Une caution est même prélevée par le maître de l’ouvrage et celle-ci ne sera versée qu’une fois ces travaux exécutés. Malgré les réclamations des résidents, qui ont, à maintes reprises, interpellé les différentes administrations de wilaya sur cet état de fait, à travers de nombreuses requêtes, aucune opération de réfection n’a été à ce jour, entreprise.  Cette voie d’accès, dont une partie du bitume a été littéralement arrachée, voit l’apparition de nids de poule, rendant l’accès des automobilistes très

compliqué. L’absence d’avaloirs à même de contenir les eaux pluviales font que le quartier se transforme en une immense piscine où stagnent les eaux pluviale et d’immenses quantités de boues charriées par ces dernières.  À la moindre ondée, le quartier se retrouve complètement inondé. Le trottoir aménagé en pavé lui, n’a pas pu résister longtemps sous le poids des véhicules qui y viennent stationner. Au fil des jours, le pavé gorgé d’eaux de pluie provenant d’un trop-plein implanté à lisière d’un des bâtiments, a fini par céder. Il est à rappeler que les résidents de cette cité ont déjà interpellé tout récemment, le wali afin qu’il intervient pour mettre un terme à ce calvaire qu’ils endurent.

D. M.

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