En prévision de la manche retour des 8es de finale bis de la coupe de la CAF face aux Tunisiens de l’Etoile du Sahel, prévue dimanche prochain dans la ville de Sousse, les camarades de Zidane Mebarakou, après quatre jours de repos accordés par le staff technique pour leur permettre de souffler un peu, ont repris le chemin du travail dans la soirée d’avant-hier au stade de l’UMA.
Pour les Vert et Rouge de la Soummam, qui ont tout le temps nécessaire pour travailler tous les aspects afin d’être au top le jour J, il s’agira donc de bien préparer cette manche retour contre une formation de l’ESS tournant actuellement à plein régime en matches de plays du championnat de Tunisie. Au match aller, qui s’est déroulé il y a plus d’une semaine, à Béjaïa, tous les présents à cette rencontre se sont, en effet, accordés à dire que la bande au technicien français, Denis Lavagne, pratique un jeu chatoyant et résolument tourné vers l’offensive, en témoigne d’ailleurs le score ayant sanctionné cette première manche ente les deux équipes (2-2). Mieux, certains observateurs n’ont pas hésité un seul instant à dire que l’ESS était de loin le team qui a impressionné le plus comparativement à ce qu’a montré l’Espérance de Tunis face à la JSMB en ligue des champions où, doit-on le rappeler à juste titre, les partenaires d’Antar Yahia n’avaient dû alors leur qualification aux poules que par la grâce de l’arbitre Guinéen, Yacouba Keita. Cela étant dit, les Béjaouis, qui n’ont d’yeux à présent que pour ce match retour face aux solides tunisiens, restent tout de même en mesure de créer l’exploit tant espéré à Sousse surtout que les protégés de Lavagne s’expriment plutôt bien à l’extérieur que sur leur propre terrain. Pour cela, les coéquipiers de Brahim Zafour, qui avaient déjà fait forte impression à Kumasi en ligue des champions, avant d’être enfin « achevés » à Radés pour les raisons citées, se disent toutefois déterminés et résolument décidés à se surpasser cette fois-ci encore à Sousse pour refaire leur retard du match aller (2-2) malgré la complexité de leur mission face à un adversaire de valeur.
B. Ouari.